Cinéma Impérial

Construit en 1913 le cinéma Impérial est le dernier témoin montréalais de la vogue des “super-palaces” qui s’étendit à toutes les grandes villes nord-américaines. Les transformations successives réalisées en 1935, 1954 et 1974 ont affecté sensiblement l’intégrité du bâtiment, mais l’Impérial nous est parvenu dans un état de conservation rendant possible une restauration visant à lui redonner son lustre d’origine.

À l’extérieur, la façade de terra-cotta vernissé a été nettoyée et rejointoyée. De nouveaux éléments décoratifs ont été moulés et cuits pour remplacer les éléments disparus. De nouvelles vitrines à l’emplacement des anciens commerces au rez-de-chaussée ont été dégagées et une nouvelle marquise remplace celle installée en 1974. À l’intérieur, il a fallu prélever et analyser des fragments pour recréer un nouveau schème de couleurs et reprendre les dorures et faux finis cachés derrière de nombreuses couches de peinture. L’analyse de photos d’époque a permis de reconstituer les motifs du tapis d’origine et des tissus muraux. Le rideau de scène a été nettoyé et repeint par des artistes peintres. De nouveaux chandeliers et appliques murales ont repris la place des appareils disparus.

Les nouveaux espaces de service au public (billetterie, café et w.c.) ont été aménagés en blanc et noir, comme la façade de terra-cotta et de granite qui contraste avec la richesse chromatique de la salle et des foyers.

Prix et distinctions

2004 - Prix Orange, Sauvons Montréal

Cinéma Impérial

Construit en 1913 le cinéma Impérial est le dernier témoin montréalais de la vogue des “super-palaces” qui s’étendit à toutes les grandes villes nord-américaines. Les transformations successives réalisées en 1935, 1954 et 1974 ont affecté sensiblement l’intégrité du bâtiment, mais l’Impérial nous est parvenu dans un état de conservation rendant possible une restauration visant à lui redonner son lustre d’origine.

À l’extérieur, la façade de terra-cotta vernissé a été nettoyée et rejointoyée. De nouveaux éléments décoratifs ont été moulés et cuits pour remplacer les éléments disparus. De nouvelles vitrines à l’emplacement des anciens commerces au rez-de-chaussée ont été dégagées et une nouvelle marquise remplace celle installée en 1974. À l’intérieur, il a fallu prélever et analyser des fragments pour recréer un nouveau schème de couleurs et reprendre les dorures et faux finis cachés derrière de nombreuses couches de peinture. L’analyse de photos d’époque a permis de reconstituer les motifs du tapis d’origine et des tissus muraux. Le rideau de scène a été nettoyé et repeint par des artistes peintres. De nouveaux chandeliers et appliques murales ont repris la place des appareils disparus.

Les nouveaux espaces de service au public (billetterie, café et w.c.) ont été aménagés en blanc et noir, comme la façade de terra-cotta et de granite qui contraste avec la richesse chromatique de la salle et des foyers.

Prix et distinctions

2004 - Prix Orange, Sauvons Montréal